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L'âne, un animal victime d'une mauvaise réputation

Auteur: 
le Père Roger

Il est souvent question de l'âne dans la Bible. Il est considéré comme faisant partie de la famille. Il est l'auxiliaire de son maître, qu'il s'agisse des travaux des champs, de moudre le grain ou de voyager. Il est tantôt une monture, tantôt celui qui porte les bagages quand on se déplace de campements en campements.

Lorsque l'on évoque la richesse d'un patriarche, on parle du nombre de bœufs, d'ânes qu'il possède.

Le Premier Testament nous réserve des surprises à son sujet. Sa mâchoire servit à Samson pour exterminer 1000 Philistins ! Balaam, prophète malgré lui, enfourche son âne pour maudire Israël au nom de son ennemi. Docile, d'ordinaire, sa monture refuse d'avancer. L'âne a compris avant son maître que celui-ci n'avait pas à prononcer la malédiction demandée par l'ennemi d'Israël, ms bien une bénédiction.

Dans l'Evangile, Jésus connaît le prix d'un âne. Les Pharisiens discutant sur le respect dû au sabbat, jésus les piège. Il leur demande si ce jour-là, ils laissent leur âne tombé dans un puits ou, si enfreignant la loi, ils l'en retirent.

L'Ecriture l'oppose au cheval, orgueilleuse monture des envahisseurs. Aussi lors du récit des Rameaux, l'évangéliste annonçant le Messie Sauveur reprend le prophète Zacharie : "Réjouis-toi… Jérusalem, voici que ton roi, juste et victorieux, vient à toi, sur un ânon, petit d'une ânesse…"

Texte trouvé par le Père Roger